Histoire savante, objet sérieux de science. Elle est faite par des historiens de métier. Ces chercheurs maîtrisent le sujet. Leur légitimité n’en est pas moins la cible de critiques formulées par des archéologues, anthropologues, philosophes, intellectuels médiatiques, personnages politiques …etc.
Histoire populaire, bien commun de tous les hommes. En première ligne, les professeurs d’école, collèges, lycées, enseignent avec dévouement le patrimoine immatériel de cette Histoire ( … de France, du Monde) pour former les jeunes consciences. Dans la sphère économique, s’en emparent avec plus ou moins de rigueur ou de créativité des romanciers, metteurs en scène, auteurs de théâtre, de bande dessinée. Dérive inévitable, l’évocation plaisante du passé produit au cinéma ou sur écrans domestiques une industrie de masse offrant mythologies grotesques, biopics approximatifs.
Roman historique, Cité Céleste, est l’objet de ce blog destiné à un public qui aime le romanesque et les savoirs d’histoire. L’occident médiéval qui sert de trame au récit propose dix siècles de perspective sur ce « pays éloigné ». Depuis notre modernité, son coup d’œil arrière veut chasser le pittoresque anachronique dans une démarche scrupuleuse. L’aventure ravive alors un passé plein d’humanité, quoique dangereux, parfois cruel.
L’auteur est un avocat lyonnais en exercice qui emprunte le pseudonyme de Gilles GODLOVITZ pour rendre hommage aux tribulations européennes d’ancêtres maternels.
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DESCRIPTION
À la fin du XIe siècle, l’arrivée incroyable mais historiquement documentée au royaume de Bourgogne des reliques de Saint Antoine, ermite qui vécu quatre siècles plus tôt en Égypte, sert de trame à ce roman. C’est littéralement sur les os du grand anachorète que fleurira le premier ordre monastique hospitalier d’Occident, celui des Antonins, voués à soigner et soulager les souffrances.
Du XIIe au XVIIe siècle, leur œuvre prospérera incroyablement dans toute l’Europe. Elle finira pourtant par sombrer dans l’oubli, notamment après que Louis XIV ait laïcisé la mission des hôpitaux.
Témoin du passé, la discrète commune de Saint-Antoine l’Abbaye en Isère est aujourd’hui un des plus beaux villages médiévaux de France.
En contrepoint du récit, le lecteur découvrira un suspense initiatique en suivant le destin d’un homme à l’enfance sans amour, qui peine à s’en affranchir adulte.
L’auteur a voulu faire coïncider l’intrigue entre 1069 et 1099 avec des faits soigneusement attestés par les sources littéraires médiévales. Ainsi les personnages, papes, comtes, chevaliers, prélats, nones ou riches bourgeois, ont réellement coexisté aux dates et lieux cités.
La part d’imaginaire ajoutée à l’histoire permet alors d’évoquer un Moyen Âge centrale vivant, sans invraisemblances patentes, y compris anthropologiques.
Cette réécriture d’une légende du Dauphiné vise à distraire le lecteur tout autant qu’à rendre compte de comportements culturels qui ne sont plus tolérables, comme les rapports entre femmes et hommes, vassaux et seigneurs, laïcs et clercs, justice et morale, pour mieux souligner les continuités ontologique qui font l’humanité universelle, notamment la bienveillance, la perversion narcissique, la duplicité, le doute existentiel, l’errance vers un lieu sûr, la force du destin.
Pour les plus curieux d’exactitude, de nombreuses notes de bas de page du livre précisent mots, situations ou concepts du XIe siècle.
Le menu en haut de ce blog donne accès à une sélection d’entre elles. Elles sont ici illustrées. Leur source iconographique apparaît quand la souris survole les images.
Leur présentation, ici séparée du fil narratif qui les motive, est sur ce blog thématique, pour plus de cohérence.
Enfin, une page « Ressources documentaires » sous le lien « Accueil » renvoie aux références historiques empruntées par l’auteur.