Les nobles, détenteurs du pouvoir temporel, étaient symboliquement subordonnés aux évêques et au pape, qui disposaient du pouvoir spirituel, notamment pour l’investiture de leur titres. Des princes contournaient tout simplement cette emprise du spirituel sur eux en cumulant les deux pouvoirs. Certains considéraient même qu’ils tenaient leur pouvoir plus du Ciel que d’un clergé intermédiaire. Ils refusaient parfois aux prélats la primauté en toutes choses du gouvernement des hommes.